Icare et Encorps

De la chair à la lumière, la matière se souvient.

Ces deux sculptures s’inscrivent dans une même recherche : celle de l’incarnation, de la métamorphose et du passage.
Encorps naît de l’empreinte directe du corps, estampé, découpé, recomposé — une forme qui interroge les stigmates de la présence et les fragments de vie. Entre disparition et renaissance, l’œuvre explore la réincarnation comme cycle de transformations intérieures.

Icare, réalisé en porcelaine, prolonge cette quête. Il abrite en son cœur un texte que je porte depuis des années, trace d’une mémoire intime. Des plumes d’une extrême finesse, façonnées dans la porcelaine, y rappellent la fragilité du rêve d’élévation.

Entre la gravité du grès et la légèreté de la porcelaine, entre la chair et la lumière, Encorps et Icare racontent la tension du vivant : celle d’un être en devenir, toujours sur le point de s’envoler, toujours ancré dans la terre.